jeudi 20 décembre 2012

20 décembre 2012

 Mon bébé ; mon ange…
Aujourd’hui, cela fait pile 6 mois que j’ai fait enlever mon stérilet.
6 mois à calculer mes cycles, à faire l’amour durant la période opportune, à surveiller le moindre signe de grossesse, à faire au moins une dizaine de test… En vain…
Je t’attends toujours, tu tardes à venir.
Chaque molécule de mon corps te réclame…  Je me sens si prête à t’accueillir, à t’aimer, prendre soin de toi, te faire grandir…
Autour de moi gentille amie est enceinte, et hier j’ai accompagné une autre amie à la Clinique pour se faire avorter par médicament.
Elle renonce à la vie que lui a offert le destin, alors qu’il me tarde tant de voir la vie naître en moi.
Demain, de nouveau, je vais faire un test, alors que je sais que de toute façon c’est beaucoup trop tôt, il faudrait attendre encore une semaine pour que les hormones soient décelables par un test… Mais je ne peux pas attendre…
Hier soir, avec Uth Boug au resto, nous avons eu une discussion sur le baptême, il ne comprend pas pourquoi cela est important pour moi alors que je ne vais pas à la messe.
J’ai envie de bénir ta venue au monde et j’ai envie de te célébrer avec mes proches, ceux qui m’ont vu grandir…. Tu serais un bonheur si grand que je veux le partager avec tout le monde, que chacun puisse goûter à la lumière.
Tu n’existes pas encore, mais c’est fou, je t’aime déjà, j’ai déjà peur pour toi, je redoute déjà les mauvais coups que le destin pourrait te porter…
Je suis déjà ta maman et tu es déjà mon enfant.
Serais-je une bonne mère ? Saurais-je te donner suffisamment d’amour pour que tu te sentes en sécurité et que tu puisses t’épanouir sans être étouffante ?
Il me tarde de grandir avec toi.
Il y a quelques jours j’ai enfin regardé Un Heureux Evènement, ce film m’a troublé.
J’ai trouvé que l’accent était mis sur le côté sombre de la maternité… La douleur de l’accouchement, la « privation » de liberté…
J’ai eu peur… Je pense que la peur sera mon fidèle compagnon, à partir du moment où ta venue sera annoncée…
J’ai déjà peur à vrai dire, peur de ne pas pouvoir concevoir, (que c’est long !) peut que tu n’ailles pas bien, que tu ne sois pas en bonne santé…
C’est sûre je vais être une mère complètement névrosée.
Je m’en excuse d’avance.
A très vite…


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